همبستگی دانشگاهیان به‌ویژه استادان و دانشجویان گروه فلسفه دانشگاه پاریس 8 (سن دنی – ونسن) با خیزش دی‌ماه 96 در ایران

 

جمعی از دانشگاهیان، از جمله دانشجویان و فعالان چپ گروه فلسفهِ دانشگاه پاریس8 (سن دنی – ونسن)، پشتیانی خود را از خیزش مردمی دی‌ماه ایران اعلام کردند. در بیانیه آن‌ها به زبان فرانسه، ضمن درخواست آزادی فوری دستگیرشدگان تظاهرات، آمده است: ” ما دعوت به همبستگی بین‌المللی با قیام مردم ایران می‌کنیم، قیامی که می‌تواند الهام‌بخش مبارزات مردمی در منطقه باشد،”

متن کامل به زبان فرانسه را در زیر می‌خوانید:

 

 

les manifestations de ces dernières semaines

doivent être soutenues par la communauté internationale

Pendant plusieurs jours, des manifestations contre le gouvernement iranien et la situation économique ont eu lieu dans plus de 60 villes du pays, où toute démonstration politique dans la rue coûte très cher, puisqu’elle risque d’être réprimée par des coups de bâton, de couteau, des fusillades, et jusqu’à l’assassinat pur et simple. Selon les statistiques, au cours de la dernière décennie, 15% de la population iranienne s’est appauvrie. La néolibéralisation de l’économie avait commencé avec le gouvernement de Hachemi Rafsandjani, après la guerre Iran-Irak. Cependant, le gouvernement actuel du «modéré» Hassan Rohani a accéléré le processus de telle manière qu’il est devenu presque impossible pour la plus grande partie de la classe populaire de gagner sa vie. Ce soulèvement semblera inattendu et incompréhensible à tous ceux qui, ces dernières années, ont négligé les protestations des syndicats d’ouvriers, d’enseignants et d’étudiants dont le niveau de vie ne finit plus de baisser. Les mobilisations ont aussi concerné la question des retraites et le problème des sociétés financières de crédit, qui ont quitté le pays avec l’argent qu’elles avaient blanchi. De plus, lors du tremblement de terre de novembre 2017 à Kermanshah, le manque d’attention de l’État face aux besoins des victimes a ajouté à l’indignation, en dépit d’une solidarité populaire remarquable

Le monde politique indifférent

Ainsi, depuis plus d’un an, les habitants des petites villes manifestent devant mairies et banques. Selon les chiffres officiels, au cours des 6 derniers mois, il y a eu plus de 900 rassemblements de travailleurs dans 50 villes différentes. Mais ces manifestations ont été dispersées et sont restées ignorées par les médias. Pourtant, elles expriment une colère et un désespoir généralisé qui est le contrecoup des attentes suscitées par les accords nucléaires. Comme on pouvait le prévoir, ils n’ont profité qu’aux privilégiés, qui se sont alliés à l’Etat après l’élection de Rohani en 2013. L’insurrection en cours, clairement distincte des rivalités politiques internes au régime, est donc restée ignorée jusque-là. D’un côté, les conservateurs insistent sur les causes économiques du mouvement pour mieux attaquer le président; de l’autre, les réformistes et les membres du gouvernement le présentent comme un «mouvement des médiocres» ambigu et sans racine, manipulé par les puissances étrangères. Les positions politiques étrangères, telles que le soutien de Trump à ce soulèvement, ont renforcé cette illusion complotiste. Mais il est clair que cette insurrection n’a rien à voir avec les intérêts étrangers

Jusqu’à présent, le conflit politique principal a été réduit à une sorte d’antagonisme entre le guide suprême, leader du camp conservateur, et le président, représentant du réformisme gouvernemental. Aujourd’hui, le mouvement naît des revendications sociales qui conduisent à des protestations contre le système religieux et étatique, ce qui est très différent du mouvement de 2009. Depuis cette date, la poursuite des revendications par des moyens réformistes ou légaux n’a pas satisfait la plupart des Iraniens. Le souhait d’un renversement du régime est donc de plus en plus partagé

Femmes, minorités et étudiants en tête

La nouvelle génération en Iran appelle, pour des motifs de classe, politiques et laïques, à la transformation des conditions générales d’existence. Contrairement à 2009 (date des manifestations qui ont fait suite à l’élection de Mahmoud Ahmadinejad, ndlr), il n’y a aucun slogan d’ordre religieux (comme «Allah Akbar»), tandis que des slogans tels que «Pain, travail, liberté» et «A bas le dictateur» sont plus souvent clamés. Nous voyons que ce mouvement profondément populaire est socialement, politiquement, et donc géographiquement, décentralisé et libéré des différentes fractions du pouvoir installé. Par leur composition de classe, leurs revenus et leurs actions, les personnes qui sont descendues dans la rue alimentent une révolte des classes inférieures et opprimées.

Les femmes, qui avaient activement participé aux précédentes mobilisations, jouent également un rôle important dans les révoltes en cours. Cette présence est pourtant restée invisible. Or, ces dernières années, la question du hijab obligatoire et l’arrestation des femmes dans les rues en raison de leur manière de s’habiller ont donné lieu à de nombreuses protestations. Une vidéo diffusée, la veille du soulèvement, sur les réseaux sociaux, montre une jeune femme téhéranaise enlevant son foulard toute seule sur la place Enqhelab (Révolution) afin de contester le voile obligatoire. Cette image a bouleversé les médias et les observateurs iraniens, ce qui a amené plusieurs commentateurs à l’appeler «Statue de la liberté en Iran»

Les minorités ont aussi été la cible d’une oppression, depuis la révolution de 1979. Dans la propagande et dans la pratique, le régime privilégie la triple identité homme-chiite-perse et réintroduit donc le clivage sunnite-arabe / chiite-perse. Il a ainsi instauré un certain nationalisme religieux qui lui permet de justifier ses interventions militaires dans la région, bien qu’elles soient de plus en plus critiquées par la population iranienne. En même temps, ce discours d’État crée un sentiment d’injustice qui renvoie les gens à un passé perdu; une nostalgie pour l’époque du Shah, perçu comme moins corrompu, mais qui en réalité représente un autre nationalisme

Enfin, les étudiants de gauche, et en particulier les membres des conseils étudiants qui avaient été très actifs l’année dernière, paient un lourd tribut: au moins 102 d’entre eux ont été arrêtés et, comme d’habitude, l’État essaiera de les forcer à s’accuser devant les caméras de télévision, pour pouvoir leur imposer des peines lourdes

Selon les seuls rapports officiels du gouvernement, plus de 20 personnes ont été tuées, des milliers ont été blessées et plus de 2000 étudiants, travailleurs, femmes et jeunes contestataires ont été arrêtés. Ces prisonnièr.es font face à des tortures brutales qui sont monnaie courante dans les prisons de la République islamique. Ils ont besoin d’un soutien international. Leur libération immédiate et inconditionnelle doit être réclamée par toutes celles et ceux qui luttent partout dans le monde contre toutes sortes d’oppressions et d’injustices. Ainsi, nous appelons à la solidarité internationale avec cette juste révolte de la population iranienne qui peut inspirer toutes les luttes populaires dans la région

Des étuduant.es iranien.nes de gauche en France; le département de Philosophie de l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis); Catherine Malabou (CRMEP, Kingston University); Avital Ronell (New York University); Geoffrey Bennington (CIPH, Emery University, Georgia); Safaa Fathy (Poète, Cinéaste, CIPH); Simon Critchley (New School for Social Research, New York); Martine McQuillan (Editor at Research Professional); Simon Morgan Wortham (Kingston University); Claire Colebrook (Pennsylvania State University); Benjamin Noys (University of Chichester); Luca Paltrinieri (Université de Rennes 1); Marie Cuillerai (Université Paris-Diderot, Paris 7); Saverio Ansaldi (Université de Reims); Laura Llevadot (Université de Barcelone); Sandro Chignola, (Université de Padova, Italie); Plinio Prado, Jacques Poulain, Antonia Soulez, Eric Alliez, Matthieu Renault, Nadia Yala Kisukidi, Patrick Vauday, Stéphane Douialler, Bertrand Ogilvie,  Antonia Birnbaum, Diogo Sardinha, Orazio Irrera, Eric Lecerf, Guillaume Sibertin-Blanc Patrice Vermeren, Muhammedin Kullashi, Georges Navet, Pierre Cassou-Noguès et Frédéric Rambeau (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis); Vittorio Morfino (l’université de Milan Bicocca); Jacob Rogozinski (Université de Strasbourg); Patrice Canivez (Université de Lille); Benjamin Joinau (EHESS, Paris); Sophie Wahnich (CNRS, Paris); Cristina Del Biaggio (Université de Grenoble Alpes); Sarah Mekdjian (Université Grenoble Alpes)

 

 

 




اطلاعیه سازمان فرانسوی NPA در همبستگی با خیزش مردم ایران (به زبان فرانسه)

Solidarité avec la révolte populaire en Iran 

En Iran, depuis le jeudi 28 décembre, de jour comme de nuit, des travailleurEs, des chômeurEs, dont nombre de jeunes et de femmes, descendent dans la rue. Ce mouvement touche les petites comme les grandes villes, dont la capitale Téhéran

Les manifestantEs protestent contre les difficultés économiques dont le chômage et la vie chère, mais aussi contre la corruption et l’absence de liberté. Une contestation inédite depuis des années, qui remet en cause le pouvoir en place

Il s’agit en effet des plus importantes manifestations depuis le mouvement de contestation contre la réélection frauduleuse de l’ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Ces mobilisations avaient été violemment réprimées

Cette fois-ci, les racines de la colère sont avant tout économiques et sociales. Depuis 2013, sous la présidence de Rohani, qualifié de « modéré » par les médias, la contestation des couches populaires n’a cessé de s’étendre et de s’approfondir. La lutte sans relâche des travailleurEs et travailleuses a subi une répression acharnée : l’emprisonnement du syndicaliste Reza Shahabi en est un symbole mondialement connu

L’abandon total des victimes des tremblements de terre récents ainsi que la corruption astronomique montrent le vrai visage du régime capitaliste et théocratique qui règne en Iran, et dont la fraction qui tient le pouvoir est un pivot essentiel

Par sa mobilisation, le peuple iranien met en échec la stratégie de ‎terreur qui est la seule « réponse » dont est capable le régime dictatorial de la République Islamique d’Iran. ‎

Face aux justes aspirations économiques et démocratiques exprimées, le pouvoir montre les dents. Il menace d’écraser la résistance populaire dans un bain de sang, comme l’ont ‎montré les 23 morts et les centaines d’arrestations lors de la répression des manifestations.‎

Le peuple iranien a besoin de notre solidarité. Le NPA apporte son soutien à toutes celles et ceux qui se battent en Iran pour la liberté, l’égalité et la justice sociale. Il exige la libération des centaines d’opposantEs détenuEs dans les geôles du gouvernement iranien.‎ La place centrale des revendications sociales, économiques et démocratiques dans la vague de contestation actuelle ne laisse pas le moindre doute sur la nature progressiste de ce mouvement. Il est du devoir de la gauche radicale et internationaliste d’apporter un soutien inconditionnel à ces mobilisations

Nouveau Parti Anticapitaliste

 




بحث آزاد در بارۀ حاکمیت ملی و نظم جهانی


به دعوت جنبش جمهوریخواهان دموکرات و لائیک ایران- واحد پاریس


بحث آزاد در بارۀ حاکمیت ملی و نظم جهانی

چالش های نظری و سیاسی ” دخالت های بشر دوستانه

رسول آذر نوش : مسئولیت بین المللی در برابر کشتار جمعی

رئوف کعبی : پی آمدهای مداخلۀ نظامی، نقدها و پرسش ها

رضا ناصحی : مداخلۀ بشر دوستانه در بستر جهانی شدن

جمعه ۱۷ ژوئن ۲۰۱۱ برابر ۲۷ خرداد ۱۳۹۰

۷ شب

AGECA, 177 rue de Charonne

M° Alexandre Dumas, Paris 75011




جنایت رزیم عراق در اردوگاه اشرف را محکوم میکنیم

جنبش جمهوری خواهان دموکرات و لائیک ایران نهاد پاریس
پنج‌شنبه ۲۵ فروردين ۱٣۹۰ – ۱۴ آوريل ۲۰۱۱
روز 19 فروردین ماه سال جاری اردوگاه اشرف پایگاه سازمان مجاهدین خلق در خاک عراق مورد یورش ارتش این کشور قرار گرفت و ساکنان بی سلاح و بی دفاع آن به خاک و خون کشیده شدند.
انگیزه این جنایت شرم آور هر چه باشد کشتار اعضای سازمان مجاهدین توسط دولت نوری المالکی اقدام طبق نقشه و برنامه ریزی شده ایست که در خدمت منافع و خواست استبداد حاکم بر ایران قرار دارد.
این کشتار هولناک نه تنها با منشورجهانی حقوق بشر که با تعهدات بین المللی دولت عراق نیز مباینت دارد.
ما این اقدام وحشیانه رزیم عراق را محکوم کرده خواستار تحقییق و رسیدگی یی طرفانه مراجع بین المللی و پیش از هرچیز فراهم نمودن امکانات لازم جهت مداوای مجروحان این واقعه هستیم ما بویزه از سازمان ها و مجامع مدافع حقوق بشر میخواهیم که موضوع انتقال ساکنان اردوگاه اشرف و تضمین امنیت و اقامت انان در کشور های دیگر را پیگیری گنند. در غیر اینصورت وجود این اردوگاه همواره بهانه ای برای سرکوب و کشتار های اینده خواهد بود.




* شب اعتراض و ھمبستگی*


* در پاریس *

برای اعتراض به اعدام زندانیان سیاسی در ایران، برای بزرگداشت یاد آخرین جان
باختگان آزادی و عدالت و ھمدردی با بازماندگانِ مھدی اسلامیان، علی
حیدریان، شیرین علم ھولی، فرزاد کمانگر، و فرهاد وکیلی،
برای همبستگی با ده ھا زندانی سیاسی دیگری که در سلول ھای مرگ در انتظار
اجرای حکم اعدام بسر میبرند،
برای بلند کردن فریاد ” اعدام بس است “
بار دیگر گرد ھم آئیم و ندای دادخواھی درون زندان ھای ایران را به گوش جھانیان
برسانیم.

*
*هماهنگی** **ایرانیان علیه کشتار و اعدام زندانیان سیاسی*

*جمعه شب ۴ ژوئن ٢٠١٠ ١۴ خرداد ١٣٨٩ *
* پاریس، میدان تروکادرو، صحن حقوق بشر ۶ تا ٨ شب*

ھمراه با سخنانی از ناصر پاکدامن و نمایندگان جمعیت ضد اعدام، حزب سوسیالیست،
حزب کمونیست و سبزھا

*با افروختن شمع، شعله نمادین مقاومت در برابر خودکامگان حاکم بر ایران
را زنده نگه داریم! *

فیلم زندگی ندا




اطلاعیه کمیته ی هماهنگی جنبش جمهوری خواهان دموکرات و لائیک ایران (پاریس)

جنبش جمهوری خواهان دموکرات و لائیک ایران در تظاهراتی که کمیته ی هماهنگی ایرانیان برای اول ماه مه، به مناسبت روز همبستگی جهانی کارگران در پاریس برگزار می کند، شرکت کرده و از شعارهای مرکزی این راه پیمایی در دفاع از خواست های به حق کارگران و زحمتکشان ایران، پشتیبانی خواهد کرد.

– حق آزاد تشکیل سندیکاها و تشکلات مستقل کارگری در ایران

– آزادی زندانیان سیاسی و آزادی کارگران و سندیکالیست های در بند در ایران از جمله آزادی منصور اسانلو.

– آزادی و دموکراسی برای ایران.

جنبش جمهوری خواهان دموکرات و لائیک ایران از ایرانیان آزادی خواه مقیم پاریس و از همه ی کسانی که خواهان پایان بخشیدن به نظام جمهوری اسلامی و برقررای جمهوری ای آزاد، دموکراتیک، لائیک و مبتنی بر عدالت اجتماعی در ایران هستند، دعوت به عمل می آورد که در تظاهرات کمیته ی هماهنگی ایرانیان برای اول ماه مه شرکت کنند و در همراهی و همبستگی با کارگران و زحمتکشان فرانسه و جهان، صدای اعتراض خود به سیاست های ضد کارگری و ضد بشری رژیم جمهوری اسلامی ایران را به گوش جهانیان رسانند.

کمیته ی هماهنگی جنبش جمهوری خواهان دموکرات و لائیک ایران (پاریس)

۲۷ آوریل ۲۰۱۰